Elle était vraiment macabre cette scène qui s’affichait avec éloquence, à la face d'habitants du quartier N'Dotré-Carrefour Bandji, à Abobo. Un corps sans vie, traînant dans une rue, à proximité de la nouvelle « Casse-auto ».
Selon nos sources, tôt le matin du samedi 18 août 2018, un officier de police, dont le véhicule connaît un ennui mécanique, se rend à la « Casse-auto », en vue d'acheter une pièce pour dépanner son engin. Mais alors qu'il n'est plus qu'à quelques mètres seulement de sa destination, il tombe sur une bien triste image. En effet, dans une rue, un homme d'une trentaine d'années est étendu sur le dos. Mort, il a toute sa « dignité de mâle » étalée à la vue de tous. Vu qu'il est nu.
Aussi, sur ce cadavre, on observe d'ahurissantes traces de violence. Ligoté, avec les mains dans le dos, son visage, tuméfié, ne faisait pas du tout beau à voir. Tout le reste de son corps, également méconnaissable, est marqué de blessures horribles. Et tout autour du macchabée, des pierres dont de nombreuses sont ensanglantées jonchent le sol. Cet individu a certainement péri par lapidation. Autre fait marquant, il se trouve quasiment sur le cadavre, deux poulets africains avec lesquels il partage le même sort : la mort.
L'officier de police qui fait la découverte, comme bien de riverains, alerte ses collègues compétents en la matière, pour procéder au constat d'usage. Peu de temps après, des agents des forces de l'ordre arrivent sur place et constatent les faits.
Ils font ensuite appel aux services des pompes funèbres, qui viennent procéder à l'enlèvement du corps de l'individu, et le transfèrent à la morgue. Les deux poulets crevés, eux, ne sont pas concernés par l'action des agents des pompes funèbres. Parce qu'un poulet mort, ça n'a pas sa place dans une morgue. Soit, il finit dans une marmites ou, tout simplement, jetés dans des immondices.
Le constat d'usage terminé, les éléments de police ouvrent immédiatement une enquête, pour savoir ce qui est arrivé à l'inconnu. Mais déjà, des indiscrétions laissent entendre que cet individu n'est qu'un bandit. Un voleur de poulets que ses victimes ont surpris avec son butin en plumes. Appréhendé, il est passé à tabac jusqu'à mort, par une foule déchaînée.
En tout état de cause, on attend que l'enquête policière vienne officiellement édifier l'opinion. Même si dans le quartier où les faits se sont produits, la vérité est bel et bien connue.
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